Ma critique:
Bon, je ne savais pas à quoi trop m'attendre de Stephen Clarke, n'ayant lu aucune de ses satires anti-françaises. En fait, comme l'auteur le souligne dans son prologue, cette brève histoire du temps futur est l'un de ses premières nouvelles, écrites dans la foulée de "A Year in the Merde", qui a vu le jour grâce au Web et à sa diffusion on-line, avant d'être publié à travers le monde.
C'est donc une œuvre assez chaotique, avec un certain manque de maturité et assez amusante qui nous narre donc les aventures de Richie Fisher, qui découvre l'utilisation des machines à téléporter dans un réseau de magasins new-yorkais afin de faciliter la livraison des cadeaux. Grand fan de Star Trek, Richie fait des pieds et des mains pour ramner sa découverte dans sa contrée natale: l'Angleterre.

Le premier tiers du livre est assez drôle, un peu caricatural avec cet anglais moyen, n'ayant jamais rien réussi de sa vie, qui se trouve face à son plus grand rêve: téléporter des objets, et sans nul doute, bientôt des gens. Les fans de Star Trek apprécieront tous ces anecdotes sur l'univers créé par Gene Roddenberry et sur les addictions des fans du monde entier. Mais bon, après nous avoir alléché avec l'idée de la machine à téléporter, des déboires financiers de Richie qui l'oblige à faire un peu n'importe quoi avec sa machine, on tombe un peu dans le caricatural et la farce anglaise moyennement amusante.
D'autant plus que l'auteur s'amuse à compliquer l'intrigue en mettant en scène le président des USA et Madame la premier Ministre (anglaise et bien plus sexy que Mme Thatcher). Heureusement qu'il n'a pas trouvé le moyen de faire intervenir la reine d'Angleterre car au final cela devient un peu n'importe quoi. On croit deviner des choses drôles mais mis à part l'aspect anecdotique de la farce, on s'enlise avec ce délire mal-ficelé. l'histoire aurait mérité une relecture de l'auteur et sans doute une autre fin; avec bien moins de personnages.

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