En cette période d'élections présidentielle, je me suis laissé tenté par
le livre de Martin Hirsch, que j'avais acheté il y a 2 ans et laissé de
côté.
Résumé:
Martin Hirsch est entré en 2007 dans le gouvernement de François Fillon, à la demande de Nicolas Sarkozy, avec le titre de 'Haut Commissaire' enfin de valider les bienfaits du revenu de solidarité active (RSA) et le mettre en application.
Comment passer de la présidence d'Emmaüs au gouvernement de Nicolas Sarkozy sans se renier?
Il raconte ici les péripéties de ce contrat improbable entre un Président de droite et un militant associatif de gauche. Il explique comment il s'efforce de mettre en œuvre des politiques ambitieuses sans être 'un homme politique'. Se projetant dans l'avenir, il développe ses idées et ses projets, et démontre avant tout qu'il faut être pragmatique, si on veut qu'une idée politique puisse se concrêtiser en action, et en résultats!
Ma note:
Résumé:
Martin Hirsch est entré en 2007 dans le gouvernement de François Fillon, à la demande de Nicolas Sarkozy, avec le titre de 'Haut Commissaire' enfin de valider les bienfaits du revenu de solidarité active (RSA) et le mettre en application.
Comment passer de la présidence d'Emmaüs au gouvernement de Nicolas Sarkozy sans se renier?
Il raconte ici les péripéties de ce contrat improbable entre un Président de droite et un militant associatif de gauche. Il explique comment il s'efforce de mettre en œuvre des politiques ambitieuses sans être 'un homme politique'. Se projetant dans l'avenir, il développe ses idées et ses projets, et démontre avant tout qu'il faut être pragmatique, si on veut qu'une idée politique puisse se concrêtiser en action, et en résultats!
Ma note:
Le livre de Martin Hirsch est plus une chronique de 3 ans passés au
gouvernement qu'une propagande de contenu politique. Il nous narre son
parcours d'anecdotes, d'embûches et des principales discussions et
actions qui ont amené à mettre en oeuvre le RSA, le Revenu de Solidarité
Active.
C'est en fait surtout un authentique portrait de ce qu'est la politique d'aujourd'hui, où nos politiques sont bien plus intéressés par la prolongation de leur mandat, des résultats à courts termes que la mise en place de réformes profondes et d'actions qui se mettent en place sur plusieurs années.
Martin Hirsch est certes un homme de gauche, mais c'est urtout un homme pragmatique, qui comprend que la libre motivation est un moteur bien plus efficace que l'assistanat; mais que l'Etat se doit de n'abandonner personne, sans se lancer dans les belles promesses de la Droite et de la Gauche. C'est un homme qui s'est engagé dans le gouvernement Sarkozy pour tester, valider et mettre en place une idée à laquelle il croit dur comme fer et a su évité de perdre son temps en politique politicienne.
Et son seul travers politique qu'on peut lui reprocher sur ces 3 années passées au gouvernement, c'est de s'être ouvertement défausser aux questions trop politiques...
Il n'épargne d'ailleurs ni ses amis de gauche que ses ennemis de droites. Le portrait qu'il dresse de nos hommes politiques est en fait assez désopilant et pathétique. Il n'y va d'ailleurs pas de mains mortes entre ces ministres de droites qui se détestent les uns les autres, et il est même incisif contre ces "amis" socialistes bien-pensants, bien plus sectaires (voire réactionnaires), réfutant systématiquement la moindre idée provenant de la droite...
En finalité, la chronique de Martin Hirsch est passionnante, même si on en ressort dégouté par l'énergie gaspillé par les décisions politiques éphémères et l'univers kafkaïens des administrations françaises. Son plaidoyer pour l'expérimentation "à grande échelle" est fort instructive, car c'est bien le seul moyen de valider qu'une idée théoriquement géniale est concrètement bonne. Dommage qu'il ait fallu près de 40 ans à la Cinquième République pour que le concept d'expérimentation économique et sociale puisse se mettre en place...
C'est en fait surtout un authentique portrait de ce qu'est la politique d'aujourd'hui, où nos politiques sont bien plus intéressés par la prolongation de leur mandat, des résultats à courts termes que la mise en place de réformes profondes et d'actions qui se mettent en place sur plusieurs années.
Martin Hirsch est certes un homme de gauche, mais c'est urtout un homme pragmatique, qui comprend que la libre motivation est un moteur bien plus efficace que l'assistanat; mais que l'Etat se doit de n'abandonner personne, sans se lancer dans les belles promesses de la Droite et de la Gauche. C'est un homme qui s'est engagé dans le gouvernement Sarkozy pour tester, valider et mettre en place une idée à laquelle il croit dur comme fer et a su évité de perdre son temps en politique politicienne.
Et son seul travers politique qu'on peut lui reprocher sur ces 3 années passées au gouvernement, c'est de s'être ouvertement défausser aux questions trop politiques...
Il n'épargne d'ailleurs ni ses amis de gauche que ses ennemis de droites. Le portrait qu'il dresse de nos hommes politiques est en fait assez désopilant et pathétique. Il n'y va d'ailleurs pas de mains mortes entre ces ministres de droites qui se détestent les uns les autres, et il est même incisif contre ces "amis" socialistes bien-pensants, bien plus sectaires (voire réactionnaires), réfutant systématiquement la moindre idée provenant de la droite...
En finalité, la chronique de Martin Hirsch est passionnante, même si on en ressort dégouté par l'énergie gaspillé par les décisions politiques éphémères et l'univers kafkaïens des administrations françaises. Son plaidoyer pour l'expérimentation "à grande échelle" est fort instructive, car c'est bien le seul moyen de valider qu'une idée théoriquement géniale est concrètement bonne. Dommage qu'il ait fallu près de 40 ans à la Cinquième République pour que le concept d'expérimentation économique et sociale puisse se mettre en place...
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