Voici
une nouvelle fine plume française dans le monde des polars: Bernard
Minier. Son personnage principal, le commandant Martin Servaz, est un
policier de Toulouse profondément humain et lettré, confronté à une
série de crimes aussi épouvantables qu’incompréhensibles dans les
Pyrénées au cœur de l’hiver.
Résumé:
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar?
Ma note:
Ma critique:
Résumé:
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar?
Ma note:
Ma critique:
Ce polar démarre fort avec cet étrange crime: un cadavre étêté de cheval
dépecé en haut d'une falaise. Quels sont les assassins? Quel est leur
motif? Et pourquoi cette mise en scène des plus macabres porte les
traces de l'un des tueurs psychopathes du lugubre institut psychiatrique
Wargnier, où jeune psychiatre Diane Berg vient de prendre ses
fonctions.
Avec un tel début, on a l'eau à la bouche, et l'auteur s'inspire par cette introduction de 2 polars majeurs: les rivières pourpres et le silence des agneaux; avec l'ombre d'un tueur redoutable, fin psychologue, mais surtout détenteur des clés de l'énigme.
La ressemblance s'arrêtent toutefois là. Bernard Minier, pour son premier roman, trace sa voie dans son propre univers, et les ressemblances sont trompeuses. Son héros, le commandant Servaz va de surprises en surprises, avec quelques fausses pistes bien vues, et surtout une pelote d'intrigues qui se défilent difficilement (pour notre plus grand bonheur).
L'un des forces de son livre est également la richesse des personnages principaux et secondaires. Le rôle du décor (une vallée isolée des Pyrénées) y joue également pour beaucoup, et instille un climat de frissons glacées. Dans ce sombre univers, le commandant rassemble les puzzle, découvre peu à peu le dessin général mais ne met aucun visage sur le tueur. Il faudra attendre le 30 dernières pages pour comprendre enfin l'énigme du crime du cheval, et donc de l'assassin principal.
Bernard Minier conclue par une fin des plus pratiques, certes un peu rapide, mais ne gâchant pas le sentiment général sur ce livre. Il ouvre par ailleurs la voie vers son personnage tueur, le terrible Julien Hirtmann, et bien sûr, sur son héros: le commandant Servaz, que l'on retrouve dans son second roman: "le cercle".
et Quelques liens:
Avec un tel début, on a l'eau à la bouche, et l'auteur s'inspire par cette introduction de 2 polars majeurs: les rivières pourpres et le silence des agneaux; avec l'ombre d'un tueur redoutable, fin psychologue, mais surtout détenteur des clés de l'énigme.
La ressemblance s'arrêtent toutefois là. Bernard Minier, pour son premier roman, trace sa voie dans son propre univers, et les ressemblances sont trompeuses. Son héros, le commandant Servaz va de surprises en surprises, avec quelques fausses pistes bien vues, et surtout une pelote d'intrigues qui se défilent difficilement (pour notre plus grand bonheur).
L'un des forces de son livre est également la richesse des personnages principaux et secondaires. Le rôle du décor (une vallée isolée des Pyrénées) y joue également pour beaucoup, et instille un climat de frissons glacées. Dans ce sombre univers, le commandant rassemble les puzzle, découvre peu à peu le dessin général mais ne met aucun visage sur le tueur. Il faudra attendre le 30 dernières pages pour comprendre enfin l'énigme du crime du cheval, et donc de l'assassin principal.
Bernard Minier conclue par une fin des plus pratiques, certes un peu rapide, mais ne gâchant pas le sentiment général sur ce livre. Il ouvre par ailleurs la voie vers son personnage tueur, le terrible Julien Hirtmann, et bien sûr, sur son héros: le commandant Servaz, que l'on retrouve dans son second roman: "le cercle".
et Quelques liens: